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L'OULIPO - Ouvroir de Littérature Potentielle

C’est  à l’automne 1960 que s’est constitué un petit groupe d’amoureux des lettres qui s’est d’abord appelé Séminaire de Littérature Expérimentale (en abrégé Sélitex), avant de se doter du nom d’Ouvroir de Littérature Potentielle (en abrégé Oulipo).

Ses deux fondateurs, Raymond Queneau et François Le Lionnais, s'entourent de têtes pensantes, parfois mathématiciennes, toujours inventives. Ils refusent de se donner l’étiquette de mouvement littéraire et travaillent sans relâche pour inventer des structures, des formes ou des contraintes nouvelles, susceptibles de permettre la production d’œuvres originales (source : Oulipo).


L'Oulipo explore les possibilités infinies de la langue à travers l'utilisation de contraintes créatives. Au cœur de la démarche oulipienne se trouve en effet la notion de contrainte. Comme en atelier, on constate que plutôt que de limiter l'imagination, ces règles auto-imposées stimulent la créativité des auteurs. Les oulipiens considèrent que la contrainte est un outil puissant pour générer de nouvelles formes littéraires et repousser les limites de l'expression écrite, ce dont je suis intimement persuadée pour l'avoir expérimenté à de nombreuses reprises.


Pourquoi j'aime L'Oulipo


L'Oulipo, des contraintes que j'intègre parfois lors de mes ateliers d'écriture ! Face à la page blanche, les contraintes oulipiennes (écrire sans le "e", remplacer les noms...) sont une libération. Elles transforment l'écriture en jeu excitant et accessible à tous.


Dans mes ateliers, les participants s'épanouissent grâce à ces défis. L'Oulipo stimule l'imagination, pousse à explorer des territoires linguistiques inédits et transforme l'écriture en aventure collective. Les rires fusent, les textes partagés créent une vraie convivialité.


L'Oulipo nous rappelle que la créativité n'attend pas l'inspiration, elle naît du jeu. C'est cette joie que je transmets dans mes ateliers : découvrir le plaisir d'écrire en jonglant avec les mots.




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